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Date de disponibilité:
Lieu | La trinité sur Mer, France |
Nombre de tirages | EDITION LIMITÉE à 30 tirages |
Date de la prise de vue | Mai 1988 |
Support originel | Négatif |
Support originel | Négatif |
Format | Grand format |
Périodes | 1980-2000 |
Couleurs | Noir&Blanc |
Dans le monde de la plaisance et de la course, c’est Rubi. Un surnom qu’il doit à Olivier de Kersauson, son compagnon de quart de la première course autour du monde, à bord de Pen Duick VI en 1973. A son retour, il change de cap et en profite pour redoubler son Cap-Horn sur Neptune en 1977. Révolu les maths.
Le prof quitte l’enseignement pour débuter une carrière de journaliste nautique. En 40 années de reportage, Bernard Rubinstein touche à tout pour assouvir sa passion : la mer et les bateaux. De course ou de croisière, il les essaye d’abord dans Neptune Nautisme, Neptune Yachting, puis dans Voile Magazine.Prétexte à naviguer au plus près avec les plus grands marins, d’Alain Colas à Eric Tabarly, de Loïck Peyron à Armel Le Cléach en passant par Franck Cammas. Pour affronter les tempêtes, il fait de longs séjours sur l’Abeille Flandre puis sur son successeur le remorqueur Abeille Bourbon. Passionné de phares, sa collection sur le sujet est unique en France.
D’ailleurs, c’est à l’époque où ces sentinelles de mer étaient encore occupées par les gardiens qu’il débarque sur tous les phares de la mer d’Iroise avec en prime un séjour de huit jours dans le phare des rois, Cordouan. Aujourd’hui, il peut revendiquer en toute modestie d’avoir vécu depuis 1976, tous les départs de la Transat, ceux du Rhum, du Vendée Globe. D’avoir écrit et photographié des centaines de bateaux. De la à en tirer une certaine gloriole, ce serait mal le connaître. Il est Rubi, tout simplement.
Pas un bateau sur l’horizon à l’heure où les derniers rayons de soleil vont disparaître dans l’océan. Pas le moindre bruit à bord de Fleury Michon IX en mode convoyage entre La Trinité sur mer et La Rochelle. Saisi au grand angle , Philippe Poupon s’est immergé en solitude sur la poutre avant à moins d’un mois du départ de la Transat anglaise 1988. Il y a quatre ans, elle lui avait laissé un goût amer. Premier à couper la ligne d’arrivée mais rétrogradé à la deuxième place par les organisateurs en raison d’un bonus de temps accordé à Yvon Fauconnier pour s’être dérouté. Au mois de juin 88, c’est une victoire magistrale que signe Philou sur son tri dessiné par l’architecte Nigel Irens profitant de l’occasion pour établir un nouveau record : 10 jours et 9 heures pour couvrir les 3000 milles qui séparent Plymouth de Newport.